Lou R. Terret
Messages : 38 Argent : 112 Date d'inscription : 25/03/2012 Age : 29 Localisation : Paris.
Feuille de personnage En Vrac: Liens:
| Sujet: ça restera entre nous ... ft. katsu makoto Mar 24 Avr - 10:22 | |
| Je déambulais dans les rues parisiennes, les bras supportant des tas de paquet remplis de fringues de chez Chanel ou Dior. J'avais encore craqué pour des robes, des jeans de haute qualité, des chemisettes, et même pour un survêtement Adidas. J'étais épuisée, mes pieds me faisaient un mal de chien tandis que mon dos semblait me supplier de bien vouloir m'asseoir. Je me décidai à l'écouter enfin et m'assis sur un banc au milieu d'une place proche des boutiques. Je poussai un bruyant soupir de soulagement qui attira quelques regards outrés. Je me mis à rire en découvrant les mines de certains passants. Les parisiens tiraient vraiment tous la gueule, c'était donc vrai. Je devais être la seule de la place à avoir le sourire aux lèvres, tandis que la douleur de mes pieds et de mon dos semblait légèrement s'atténuer. Lorsque je me sentis mieux, je me relevai et repartis vers les boutiques, bien décidée à dépenser plus d'argent encore. Alors que je semblais connaître par coeur les vitrines de tous les magasins, je m'arrêtai devant une boutique sombre. J'étais toujours passée devant sans lui porter vraiment d'attention. Je me reculai un peu afin de pouvoir lire l'enseigne. « Sex shop ; laissez-vous emporter jusqu'au septième ciel ». J'eus un sourire en coin, jetai un regard autour de moi et entrai d'un pas décidé.
L'immense pièce qu'était la boutique était éclairée par de faibles lumières roses, ou violettes. Cela créait une ambiance propice à ... enfin, voilà quoi. Je m'approchai d'un étagère dans le fond du magasin assez à l'abris des regards et commençai à détailler chaque produit. Je n'étais jamais entré dans ce genre de magasin. C'était comme si j'entendais déjà le discours de mes parents ; « Oh, tu n'es qu'une traînée ! C'est si vulgaire, je suis sûr que c'est encore ce Lucas qui t'a donné l'adresse de ce magasin ! » Je soupirai et secouai la tête comme pour chasser ces pensées de mon esprit. Un petit canard rose attira mon attention. Je me mis sur la pointe des pieds afin de l'attraper sur l'étagère la plus haute, lus la description de l'engin au dos de son emballage et me mis à rire. Qui avait pu inventer ce genre de choses ? Je trouvais ça plutôt cool. Je retournai le canard dans tous les sens afin d'y voir son prix, tout en marchant le long de l'étagère. Les yeux rivés sur le canard, je sentis mon nez s'écraser contre une épaule, mes pieds rentrer dans ceux d'un autre et mon corps buter contre quelqu'un de plus grand que moi, malgré mes petits talons. Je levai vivement les yeux. Une tenue extravagante, une coiffure improbable, des yeux bridés. Un énorme sourire fendit mon visage. En vitesse je cachai le canard derrière mon dos. C'était si gênant ... Je sentis la teinte de mon visage virer au rouge pivoine, mais me contentai de dire ;
« Katsu ! Alors comme ça, tu veux "te laisser emporter jusqu'au septième ciel" ? »
Je lui fis un clin d'oeil qui ne qui ne parut pas très naturel et cachai du mieux que je pus mon canard rose. J'eus aussi un rire nerveux. Bref, la totale.
| |
|
Katsu Makoto
Messages : 25 Argent : 92 Date d'inscription : 20/04/2012
| Sujet: Re: ça restera entre nous ... ft. katsu makoto Mar 24 Avr - 17:37 | |
| Ou suis je ?
Mon dos me faisait terriblement mal ! Qu'est-ce que j'avais encore foutu pour finir comme ça ? J'ouvris péniblement les yeux, la lumière m'aveuglait. Je plissais les yeux et découvrit un escalier avec une peau rose rempilent de paillettes... Un escalier doré faisait face à mes yeux, étrange... je ne me rappelle pas d'avoir mis un escalier chez moi et encore moins un tapis rose pétant ! Je me relevais tant bien que mal ! M'adossant contre la barrière doré et fixant le vide. Quelques petits bouts de la soirée me vinrent à l'esprit. La partie d'où je quittais mon humble demeure pour foncer à la fête, après plus rien... vide absolu ! Me connaissant, les folies que j'ai faites ne devraient pas m'apporter des regrets ! Bon, une question plus importante me passait par la tête. Il fallait que je trouve un moyen de m'enfuir de cette maison. Je me relevais avec peine à cause de ma douleur. Un bordel comme pas possible était là sous mes yeux, des bouteilles vides, des plumes, des meubles renversés et j'en passe. Essayant d'esquiver les bouts de verre, j'arrivais à la fenêtre de la chambre. Une voiture de flic vint se garer juste devant la maison, ils sortirent et vinrent en direction de la demeure. J'étais dans la M**** jusqu'au cou s'il m'attrape ! Je dévalais les escaliers aussi vite qu'une tornade. Me voilà dans la cuisine, que faire ? Sans me poser de questions je prends une casserole et l'envoyé valser contre la vitre que se fracasse en mile morceaux. Maintenant, un seul mot d'ordre : Courir ! Au moment où mes pieds touchèrent l'herbe fraiche, je me mis à sprinter en direction des magasins. Je trouverais surement un endroit où je pourrais me reposer.
Je repris mon souffle, j'étais mort. Je m'allongeais sur le bitume pour mieux respirer ! Les jeunes gens qui parcouraient le pavé me regardait avec de gros yeux. Et bien, cela est un peu normal, puisqu'on ne voit pas tous les jours. Un homme, étaler sur le sol pour respirer un coup. Après de longues expirations pour abréger mes souffrances, je me relevais de la même façon qu'un ninja. Bref, je continuais mon aventure dans le quartier. Il n'y avait pas vraiment de boutique un peu... bizarre. Je lève les yeux et me retrouve face à un sex-shop, alors là des milliers d'idées me passent par la tête (Non, pas des idées perverses ! Bande de petit pervers !) J'entrais donc de la manière la plus calme du monde, après tout je n'avais rien à cacher c'est normal d'entrer dans une boutique comme celle-ci. Après une légère inspection de la pièce, quelqu'un me rentra dedans. A peine aie-je le temps de me retourner qu'elle fendit l'air avec sa voix.
« Katsu ! Alors comme ça, tu veux "te laisser emporter jusqu'au septième ciel" ? »
Cette voix me disait quelques choses, je la connaissais, j'en suis sûr ! Je me retournais en vitesse et découvrit devant moi, une jeune femme qui n'était d'autre que Lou. Je lui offre mon plus grand sourire, mais quelque chose clochait. Pourquoi ses mains se trouvaient derrière son dos ? Elle paraissait nerveuse.
« Lou ! Apparemment, je ne suis pas le seul, si tu veux... je peux t'y accompagner... Mais que caches-tu derrière ton dos ? Un allé simple pour le paradis ? »
J'éclatais de rire, mais Lou savait bien que j'aimais rigoler autant qu'elle... Mais que pouvait-elle bien cacher ? | |
|