Un Frappucino au Caramel .. & Ouuup's, une rencontre inattendue ! .. ft. Enzo M. Lytier

-Très bien. Le cours est terminé. Vous pouvez y aller maintenant, termina le professeur de théâtre. N'oubliez toute fois pas d'apprendre votre texte pour ce Vendredi. Je compte sur vous.

Encore fois, ravie de l'énergie qu'elle avait une nouvelle fois donné lors de ce cours, Amanda remis son Trench-Coat beige Burberry, puis attrapa son Longchamps et sortie de l'amphithéâtre. Elle venait d'assister à un cours de théâtre au cours duquel, elle avait eut l'occasion de se démarquer des autres par une superbe prestation sur Antigone. Celle ci regarda son Iphone, aucun message de son père. L'espoir de le voir ce moi ci faiblissait de nouveau. Amanda passa sa main dans ses ravissants cheveux blond ondulé et rentra dans le superbe loft que son père lui avait payé afin qu'elle fasse ses études. Soudainement, une question lui vint à l'esprit : est-ce que son père lui laisserait ce sublime studio s'il savait qu'enfaite sa fille suit des études dans l'art du spectacle ? Rien qu'à l'idée d'annoncer la nouvelle à son père, la jeune femme sentit un nœud se former dans son ventre. En arrivant chez elle, la jeune femme se servit une limonade bien fraiche puis se décida à aller faire un peu de shopping pour décompresser. Soudainement pris d'un enthousiasme hors du commun, celle ci enleva ses chaussures et se rendit dans son dressing pour se changer. La jeune Hudson se décida sur une robe légère Rose pastel centrée autour de sa fine taille avec une ceinture en cuir, un veston, une pair de compensé assortis à sa ceinture ainsi que des bijoux assortis. Il faisait un temps splendide dehors, prendre un manteau était inutile. Amanda attrapa alors son sac, sortit de chez elle, prit soin de bien fermer derrière elle et se rendit sur les Champs-Élysées munies évidemment de ses trois carte Gold.

La petite millionnaire parcourait la plus belle avenue de Paris perchée sur ses talons haut. Entrant dans tous les magasins de vêtements, d'accessoires ou encore de maquillage se trouvant sur son chemins. Pour elle le shopping avait toujours été un sport de haut niveau : c'était à celle qui trouverait la plus belle tenue. Au bout de quinzième fois qu'elle se rendit dans les cabines d'essayage, elle arrêta de compter le nombre de vêtements qu'elle avait essayé. La jeune femme avait un pendant pour les petite robe d'été, elle trouvait ça frai, toujours en vogue et très féminin. Elle dérangea au moins une quinzaine de vendeuse afin que celle ci présente leur dernière collection ou encore pour la conseiller en parfum ou en maquillage. Après quelques remarques déplaisante aux femmes travaillant dans les différentes boutiques et des centaines d'euros dépensés, Amanda eut envie de boire quelque chose, elle se rendit donc au Starbuck coffee . Elle commanda sa boisson préféré : un Caramel Frappucino. Son Frappucino dans la main son Iphone dans l'autre, elle sortit du Starbuck tout en lisant le dernier email que lui envoyé un ami habitant aujourd'hui au Pérou. Lorsque celle ci percuta quelqu'un et renversa en même temps sa boisson sur celui ci. Surprise, elle releva les yeux, c'était Enzo son ex petit ami.

Il ne s'était plus parlé depuis au moins deux, trois ans, ils étaient sortis ensemble alors qu'ils étaient tout deux aux lycée.
-Enzo ! Quel plaisir de te revoir .. dit-elle avec un petit sourire mesquin.
Il était encore plus sexy que la dernière fois où elle l'avait vu. Elle le dévora des yeux et s'arrêta sur le Caramel qu'elle avait renversé sur son tee-shirt. Amanda fit un effort surhumain et ajouta lasse :
-Excuse moi pour ton tee-shirt.
Elle décida toute fois d'entamer la conversation avec un air un peu plus enjouée :
-Pour me faire pardonner je t'invite à boire un café ?
C'était certainement l'un des meilleurs moyen pour reprendre contact avec son ancien petit ami !

Qu'est ce que ça faisait du bien de finir les cours, vivement les vacances. Je commençais à en avoir un peu marre en ce moment. Les prof se défoulaient sur les cours, ils allaient de plus en plus vite, j'arrivais de moins en moins à suivre car il commençait à faire beau dehors et puis les vacances arrivaient à grand pas. De plus je pensais plus à ma vie amoureuse ou même à faire la fête qu'à mes cours. Eh oui, je pense que c'est le cas pour de nombreux étudiants. Je finis les cours tard ce qui me motivait encore moins pour travailler le soir chez moi. Dehors il faisait beau, je décidais donc de me promener un peu dans Paris, près des Champs Élysées. Je regardais les boutiques et leurs vitrines. Jamais je ne pourrais me payer ce genre de produits que ce soit les parfums ou même des simples vêtements de grandes marques. Je me demandais pourquoi les gens dépensaient si chers pour des vêtements alors que tu peux trouver les mêmes sans la marque Louis Vitton ou Channel. Les gens devaient dépenser vraiment leur argent par les fenêtres.

J'arpentais alors cette magnifique rue pendant au moins dix bonnes minutes quand on me bouscula, et même on m'avait mis du café ou une sorte de café sur mon tee shirt, d'ailleurs un tee shirt de marque que j'avais eu à une occasion. Je criais alors :

PUTAAAAAAAIN !

Puis je relevais le nez et c'était une de mes ex, Amanda. Waa ça faisait un sacré moment que je ne lui avais parlé. D'ailleurs on s'est plus parlé depuis qu'on s'est séparé d'un commun accord, je me rappelle plus exactement la raison, je crois qu'on ne s'aimait plus. En plus on n'appartenait pas à la même classe sociale, elle était beaucoup plus riche que moi. Et puis après on ne s'était plus parlé du tout, même à l'université on se voyait jamais. Elle s'excusa pour ce qu'elle avait fait et me proposa d'aller prendre un café ce qui me semblait une bonne idée pour renouer contact avec elle et voir ce qu'elle devient.

Allez j'accepte ! Allons au Starbuck.

Nous commencions alors à marcher en direction de ce fameux magasin. Je lui demandai alors :

Qu'est ce que tu deviens Amanda ? Ca va toi ?

Cette question, je la redoutais. C'était pour moi la question tabou : Qu'est-ce que tu deviens ? J'aurais eut envie de lui répondre : " Et bien , je ne sais toujours pas qui est ma mère, depuis qu'on s'est quitté mon père s'est remarié trois fois, je hais bien entendu ma nouvelle belle mère, j'ai également appris que j'avais une leucémie et que je suis condamnée, je ne passerai pas les vingt-cinq ans ! Je mens également à mon père, lui croyant que je fais des études de droit afin de devenir avocate mais la vérité c'est que je n'ose pas lui dire qu'enfaite j'étudie le théâtre et la musique pour en faire mon métier ! ". S'il savait ce que cette question signifiait
Je repris toute fois mon souffle, me calma et répondit calmement :
- Oui, je vais bien. Enfin comme d'habitude. Je vis ma vie de fille de millionnaire, je n'ai pas réellement changer. Bref, je suis comme je suis. Je suis dans l'Université Debussy, j'étudie la musicologie et le théâtre. Et toi , qu'y a t-il de nouveau dans ta vie en trois ans ?
Je marchai à côté de lui tranquillement jusqu'au Starbuck. Intérieurement je me disais qu'il fallait absolument que j'essaie d'être gentille. Je regardai son tee-shirt tâché et remarqua que pour une fois c'était quelque chose de marque.
-Dis moi, c'est un Tee-shirt ElevenParis n'est-ce pas ? Dommage qu'il soit sale, pour une fois que tu mets de la marque, lançai-je avec un sourire narquois sur les lèvres.

J'entrai dans le Starbuck et me mis dans la file d'attente avec Enzo. Je regardai aux alentours et inspecta les lieux afin de repérer une table de libre quant mes yeux se posèrent sur des garçons plutôt mignons regardant dans ma direction. Je haussai les épaules et me reportais de nouveau mon attention sur mon ex petit ami. Ce fut notre tour :
- Huuum, je vais prendre un Frapuccino au Caramel et ...
- Qu'est-ce qui ferais plaisir à Monsieur ? demanda d'un ton charmeur la serveuse qui s'occupait d'Enzo et moi.
J'hallucinais ! Elle m'avait coupé et tout ça pour s'attirer les préférences d'Enzo. On pouvait voir dans ses yeux l'envie d'être plus que la serveuse du Starbuck pour lui. En même temps, peu de filles devaient résister au charme d'Enzo, c'était un garçon beau et très sexy. Il avait tout pour plaire aux filles physiquement du moins. En ce qui concernait sa personnalité, je me souvient que lorsqu'on sortait ensemble il était gentil, souriant, attentionnée voir adorable. Mais si ça se trouve, il a changé. Comme moi aujourd'hui. Enfin bref, cette serveuse le regardé comme on regarde un fondant au chocolat alors qu'on est au régime, autrement dit, elle le dévorais des yeux. Je lui fis un grand sourire et commença :
-Mademoiselle, je ne suis pas connue pour être d'une grande patience donc, si vous pouviez arrêter de fantasmer intérieurement sur ce garçon et nous préparer nos boissons ça serait vraiment aimable de votre part !
Celle ci rougit soudainement et ajouta en bégayant :
-Oui mademoiselle, excusez moi.
Elle se mit alors à préparez ma boisson pendant que je me tournais vers Enzo :
- Qu'est-ce que tu prends ? C'est moi qui invite, dis-je en souriant.

Je me demandais bien ce qu'Amanda devenait. Je me rappelais qu'elle était une fille très riche et qui faisait souvent les magasins, qu'elle ne voyait son père que très peu souvent, malheureusement pour elle et qu'elle était toujours avec ses amies, sans oublier son caractère bien trempée. Elle me dit qu'elle était à l'université à Debussy, c'est vraiment bizarre que je ne l'ai pas encore vu. En plus je connais de nombreuses personnes là bas... Je me rendais compte qu'elle n'avait pas tellement changé. Elle me dit bien qu'elle était encore millionnaire, ça aurait pu me mettre mal à l'aise étant donné que j'étais un habitant avec de l'argent comme il en fallait ni plus ni moins, mais non, je m'en foutais royalement de la classe sociale de quiconque, chacun est comme il est et si je suis plus pauvre qu'elle, bah tampis. Je lui répondis alors :

Bah moi je ne vis plus chez ma mère, je suis en coloc avec deux amis. Je suis étudiant en informatique à Pierre Marie Curie. Je fais de la musique et beaucoup de sport. Et je crois que c'est tout.

Amanda me fit un remarque plutôt déplacée, elle remarqua que j'avais mis un tee shirt de marque pour une fois. Cette remarque elle aurait mieux fait de la garder pour elle. Je ne lui fis pas paraître cette gène et me mis à rire pour me foutre de son côté superficiel. Ensuite je refermai mon gilet pour que personne ne voit la tâche que j'avais sur mon tee shirt. Ensuite on entra dans le Starbuck et je regardai aux alentours si j'apercevais quelqu'un que je connaissais. En effet, je vis l'intello du premier rang de l'amphi assise tout prêt en train d'être sur son ordinateur, je me retournai vers Amanda pour qu'elle ne me voit plus. Ca y est c'était notre tour, Amanda se fit couper par la jeune serveuse qui en pinçait pour moi. Je la connaissais depuis quelques semaines déjà puisque je viens au Starbuck au moins quatre fois par semaine et à chaque fois elle fait tout pour me draguer. J'essaie d'être le plus gentil possible pour qu'elle me lâche mais apparemment ça ne marche pas. Je rigolai quand Amanda péta d'un coup son câble et mit la honte à la jeune serveuse, j'étais mal à l'aise pour elle. En plus d'être superficielle elle était capricieuse... Je me tournai alors vers Amanda et lui dis :

Pour moi ce sera un café.

Je ne savais plus comment me comportait avec Amanda, c'était une personne que je connaissais plus... La serveuse arriva avec le Frapuccino de mon ex petite amie et alla préparer mon café. En attendant je cherchai une table où on pourrait se mettre, je n'en voyais pas. Je proposai alors à Amanda :

Ca te dit qu'on prenne notre boisson dehors, sur un banc ?

La jeune serveuse que je venais d'embarrasser publiquement nous servit nos Starbuck. Je lui fis un signe pour payer avec ma carte bleue et tapa mon code. Je pris les deux Starbuck. Enzo me proposa d'aller boire notre Starbuck sur un banc.
-Oui, si tu veux ... répondis-je en souriant.
Je sentais bien qu'il y avait un petit malaise entre nous. Quant je suis sortie avec Enzo, j'étais encore dans l'ignorance de ma maladie, tout était si simple .. Je n'avais pas de traitement, pas à penser aux résultats de mes prises de sang ... Que j'aimerais ignorer que je suis malade, je pense même que j'aurais préféré. Je suis donc sortie du Starbuck suivit d'Enzo; le brouhaha du café s'atténua lorsque la porte se ferma.

L'air me fit du bien, à vrai dire, le monde, l'agitation et le brouhaha commençaient à me fatiguer. Il devait être déçu par mon comportement mais, je me voyais mal lui dire : "Je suis désolée pour mon comportement mais, je préfère que les gens me voient ainsi plutôt qu'il ai pitié de moi.". J'avais l'impression qu'il y avait deux fois plus de monde sur les Champs-Elysée que quant nous étions entré dans le Starbuck. Les gens s'agitaient autour demoi, criaient, riaient, certains marchaient rapidement, d'autre couraient. On voyait passer de jeunes fashionista, des groupes de garçons, des hommes d'affaires, des femmes habillées d'un tailleur.

Ma tête tournait, j'eus du mal à garder l'équilibre sur mes Louboutins de quinze centimètre. Il fallait que je me calme, que je respire et surtout que je prenne un de ses nombreux médicaments qu'on me donnait pour les effets secondaires de mon traitement. J'avais toute fois refusé de faire une chimio pour me soigner, de toute manière, c'était trop tard même avec une chimio, les médecins m'avaient certifié qu'il n'y avait que 10% de chance que cette chimio puisse avoir un quelqu'onque effet sur ma leucémie. Je devais m'assoir. Je me posai sur le premier banc libre que je vis, pris une gorgée de mon Frappucino et pris mon médicament en essayant de faire en sorte que Enzo ne remarque rien. Ma plus grande crainte était qu'il me pose des questions sur mon changement de comportement, sur le fait que je prenne des médicaments. Je respira un grand coup et juste après avoir avalé le comprimé, je retournai mon regard sur mon adorable ex petit ami :
- Alors dis moi, qu'est-ce que tu voudrais faire après l'université ? demandais-je comme si de rien n'était.

Je plongea mon regard bleu turquoise dans le sien, ce qui me rappela des dizaines de souvenirs des moments qu'on avait passé à deux. Ses cheveux était plus court qu'il y a trois ans et donc moins ondulé mais toujours aussi blond, il avait une petite barbe naissante lui donnant un air extrêmement sexy. Je remarquai d'ailleurs plusieurs filles lui faire des yeux doux et ensuite me lancer un regard noir. J'aimais les rendre jalouse, à vrai dire je trouvais ça plaisant et j'aime particulièrement quant elle me lance leur regards de tueuse.

Amanda et moi nous sortions alors du Starbuck et nous nous dirigions vers le banc le plus prêt. Un silence s'installa entre nous, chacun regardait dans un sens les passants. J'aimais regarder les piétons et chercher leurs mimiques, ça me faisait rire. D'ailleurs je rigolais intérieurement en regardant une passante marcher droit devant elle, droite comme un piquet. Puis je sortis de mes pensées car on arriva vers un banc. Amanda s'installa et je me mis près d'elle. Je bus une gorgée de mon café, hum c'était les meilleurs ceux du Starbuck.

De nombreuses filles me regardaient mais je ne fis pas gaffe, en fait j'étais plus préoccupé par Amanda que je trouvais sublime et carrément belle. Elle avait bien changé question look et cheveux. Je trouvais qu'elle s'habillait plus féminine et ses cheveux étaient plus soignés qu'avant. Désormais c'était une vraie femme et je ne dirais pas non pour l'avoir dans mes bras ou près de moi lors d'une soirée ou même une nuit. Ensuite vint la question à laquelle je ne savais pas répondre : qu'est ce que je ferais après l'université ? Très bonne question... Je n'en avais pas la moindre idée. En fait je me préoccupais plus de mon présent que de mon futur, je vis l'instant présent sans penser aux conséquences pour plus tard. Je lui répondis alors :

Seul l'avenir me le dira... Et toi ?

Je la regardais et je trouvais qu'elle avait vachement maigri, avait elle fait un régime ? Enfin je préférais ne pas lui dire car ça se fait pas et je suis un minimum gentleman tout de même. Je lui demanda alors :

Sinon t'en es où niveau garçons ?

Je regardais Enzo surprise, il ne prêté aucune attention à toute les filles essayant d'attirer son attention, je trouvais ça assez surprenant à vrai dire mais je n'aurais pas su expliquer pourquoi ... Pourtant certaine d'entre elle était vraiment très belle ! Enfin bref, Enzo venait de me demander ce que je ferais plus tard, peut être devais-je lui parler de mon rêve ? J'étais certaine que si je faisais ça il me prendrait pour une folle ... Et même si je savais qu'obtenir le premier rôle dans une comédie musicale à Broadway était presque impossible pour une jeune étudiante ayant à peine fini ses études, je ne perdais pas espoir que ça se réalise un jour. Un petit sourire timide apparut sur mon visage, je n'avais pas sourit de la sorte depuis longtemps : quant j'ai appris pour ma maladie, la timidité laissa peu à peu place au sans gêne.
- Et bien, il y a quelque chose que j'aimerais beaucoup faire .. Mais les chances d'y arriver sont tellement mince voir inexistante. C'est pas facile d'en parler, à vrai dire, quant j'en parler à quelqu'un soit il rit, soit je vois dans leur yeux qu'il me prenne pour une jeune femme ayant des rêves de petites filles et ils essayent alors de me faire comprendre que c'est impossible même si mon père a des contacts à New York. Alors voilà, j'aimerais obtenir le premier rôle d'une comédie musicale à Broadway. La scène est certainement l'endroit que je préfère, sur scène j'ai l'impression que tout est plus simple : le vie est plus facile quant on en connait déjà le dénouement ...
Je savais exactement de quoi je parlais, en ce qui me concernait, ma vie était déjà tracée, voir dans cinq ans, déjà terminé.

Je remarquai alors la manière dont il me détailla du regard, il s'attarda un peu plus sur mes cheveux et sur mes vêtements puis me posa une nouvelle question concernant où j'en était avec les garçons. Depuis lui, je n'avais pas vraiment eut de véritable relation, juste des coups d'un soir en sortant de boite de nuit ou encore d'un gala de charité organisé par des personnes richissimes et dans lesquels était invité des garçons .. comment dire ... Délicieux ?
- Rien de bien sérieux, le plus souvent des coups d'un soir ... Et toi ? demandais-je.

Je m'étais soudainement adoucis avec lui, ça faisait au moins cinq minutes que je n'avais pas fait de remarqué déplacé voir méchante avec lui. Peut être était-je attaché à lui et que je ne voulais pas le blesser .. ?! Il fallait vraiment que j'arrête de réfléchir, je réfléchissais beaucoup trop à mon goût. Je pris une gorgée de mon Frappuccino au Caramel et repensais à la même occasion au gala de charité auquel je devais me présenter ce soir à fin de représenter mon père qui ne pourrait être présent. Il avait fait apparemment un don très important à l'ONG qui donnait ce gala. J'avais rendez-vous à vingt heure trente et il me fallait un cavalier.
- Dit moi qu'est ce que tu fais ce soir ? demandais-je en souriant.

Sur la question de notre avenir, je voyais qu'Amanda avait un rêve et un rêve bien précis en plus. Je voyais dans ses yeux la petite lueur d'espoir. Je voyais également dans ses yeux qu'elle rêvait de ça depuis toujours. Elle en parlait telle une gamine qui rêvait de trouver son prince charmant. J'espérais vraiment qu'elle vienne à bout de ce rêve. En plus j'en suis sûr qu'elle est une très bonne comédienne, d'ailleurs j'aimerai bien la voir car viser Broadway c'est vraiment haut alors ça veut dire qu'elle a vraiment du talent. Je lui dis alors :

J'espère vraiment que t'iras à Broadway et en plus je prendrais une place en premier rang pour venir te voir, j'en suis sûr que tu es douée.

Ensuite vint la question que je lui ai posé sur ses amours. Elle n'avait rien eu de sérieux depuis notre relation, ça m'étonnait d'un côté mais d'un autre côté pas tellement. Si elle avait le même caractère qu'elle avait au début de notre rencontre, je comprenais pourquoi elle enchainait les coups d'un soir mais maintenant elle est devenue plus douce donc elle pourrait trouver une perle rare qui verrait ce côté d'Amanda, ce côté si gentil et si doux qu'elle pourrait tout le temps adopter. Je bus une gorgée avant de reprendre :

Oh moi, j'ai eu quelques relations sérieuses mais finalement ça n'a pas tenu.

Eh oui j'ai connu beaucoup de filles mais ça n'a jamais bien duré et puis je ne tombe pas facilement amoureux. En attendant je n'avais aucune fille en vue et pour l'instant ça m'allait bien comme ça car avec mon ex, Mathilde c'était assez compliqué comme ça. Et puis il y a aussi Ellen, ma colocataire qui en pince pour moi mais je ne sais quoi penser. Rha l'amour, c'est chiant. Je finis alors mon café en buvant la fin d'une traite quand Amanda me demanda ce que je faisais ce soir. Je lui répondis en rigolant :

Oh sûrement pizza devant un match de foot, pourquoi ?

Il m'avait répondu en riant. Un match de foot et une pizza ? Peut être que ma proposition lui plairait !
- Ce soir, je dois assister à un gala de charité organisé par une ONG afin de lutter contre le travail des enfants et contre la misère de ceux ci dans le monde. Mon père a fait un don très important pour celle ci et il ne pourra y assister .. il a d'autres plans prévus ce soir si on peut dire et donc, je dois y aller afin de le représenter et même si il se peut qu'il y est des garçons très mignon avec lesquels je pourrais passer le reste de la nuit, j'aimerais que tu m'y accompagnes. Ça te changera d'un vulgaire match de football et d'une simple pizza !
La vérité était que je me voyais mal me présenter seule là bas. Je n'aimais pas être seule, c'est même quelque chose que je détestais. Pourtant, je savais que je ne faisais pas d'effort particulier pour que les gens m'apprécient à ma juste valeur.

Je reportai mon attention sur Enzo, et plongea mon regard de nouveau dans le sien et murmura un petit :
- S'il te plait ...
Tant dis qu'au fond de moi je priai pour qu'il accepte ma proposition. Non seulement je serais particulièrement bien accompagnée mais en plus toute les jeunes fille gâtée présente là bas serait folle de jalousie à côté de leur cavalier. Je décidai d'ajouter :
- Ce n'est pas que ça risque d'être barbant .. Mais j'étais censée y aller avec mon père et passer un bon moment avec lui .. sauf qu'il s'est certainement trouvée une nouvelle femme avec laquelle il compte s'envoyer en l'air ce soir et donc, je me disais que ça pourrait être sympa comme ça on pourrait discuter et peut être même s'amuser .. Mais si tu voulais faire autre chose ce soir tant pis, j'irais seule et je me consolerai dans les bras d'un beau garçon là bas ! dis-je en esquissant un léger sourire.

Je plongeai mon regard dans le sien, priant pour que sa réponse soit positive lorsque mon portable sonna. J'ouvris mon sac, le chercha dans le fouillis et décrocha. C'était justement mon père m'annonçant qu'il ne rentrerais pas de la semaine pour terminer et que donc nos projets seraient reporté à plus tard. Il ne me laissa pas le temps de lui répondre, ni même l'occasion d'en placé une, termina par un habituel et insignifiant "Je t'aime chérie" et raccrocha. Je soupirai, remis mon téléphone dans mon sac. Pendant un moment la tristesse m'envahis mais la bonne actrice que je suis ne laissa absolument rien parraître, fit comme si cet appel n'avait pas existé et reporta de nouveau l'attention sur son interlocuteur, attendant sa réponse avec appréhension et impatience.

Ah je ne voyais pas venir ce qu'Amanda allait me demander. Elle aimerait que je l'accompagne à un gala de charité mais je n'y suis jamais allé. Je ne sais même pas comment il faut s'habiller là bas, sûrement en costard et les femmes en belle robe de cocktail. C'est sur que ça me changerait de ma pizza et mon match de foot avec Owen. Après tout ça pourrait être marrant de connaitre tout le gratin riche et peut être célèbre. Je m'amuserai bien. Et puis ça se trouve je trouverai une charmante jeune femme richissime avec qui partager la nuit. Huuum ça sent bon ! Mais ça se trouve au contraire, je vais me faire chier comme un rat mort à cette soirée et je connaitrais seulement Amanda et si elle part avec un autre gars alors là je vais me faire encore plus chier pour parler poliment. Au pire je partirais quand je le voudrais, personne remarquera que je pars. Je lui dis alors en trifouillant mon gobelet du Starbuck et la regardant tout souriant :

Allez j'accepte, et c'est bien parce que tu me supplies. Mais je demande une seule condition : si tu me paye un costard pour aller à cette soirée.

Je ne voulais pas lui dire que j'avais un simple costard basique car elle, elle s'habille toujours en marque et moi à côté je fais tâche par rapport à elle. Et puis j'en étais presque sûr qu'elle accepterait vu que c'est une riche millionnaire et qu'elle ferait chier son père par cette occasion. D'ailleurs elle reçut un appel et le temps de cet appel elle avait une mine déçue et quand elle raccrocha, elle faisait style de reprendre son sourire. Elle pouvait pas faire cette comédie avec moi, je la connaissais trop bien pour savoir que c'était son père et qu'il viendrait pas la voir encore une fois ou un truc du genre. Je lui mis une main sur sa cuisse et lui demanda :

Est ce que ça va ?

Je sentis sa main se poser doucement sur ma cuisse, et lui me demanda si tout aller bien. Je ne m'y attendais pas mais n'y prêta aucune attention. La réponse vint alors toute seule, sans que je n'eus le temps de réfléchir :
- C'est fou .. En dix neuf ans j'ai encore l'espoir qu'il tienne une fois ses promesses .. Je devrais commencer à m'y faire pourtant ... répondis-je en souriant tristement.
Il avait accepté ma proposition ce qui me rendit le sourire. Je ne me présenterai pas seule là bas au moins et j'espère aussi qu'il n'allait pas trop s'ennuyer. Il voulait toute fois que je lui paye son costard, ça c'était le cadet de mes soucies à présent, je pouvais sans problème claquer de l'argent pour un costard : je dirais à mon père que c'était pour une bonne cause si jamais ça me reviendrait vraiment cher, pour que sa fille n'ai pas honte de son compagnon au gala de ce soir. Mon père donne en effet beaucoup d'importance à l'image des gens qu'il fréquente et voudrait que sa fille en fasse de même.
- Aucun problème, nous allons immédiatement chez Jean Paul Gauthier. Fait moi confiance, en ce qui concerne les costard homme ce sont eux les plus cher mais également les meilleurs !

Je ne lui laissai pas le temps de répondre et attrapai son bras. Je me mis à marcher rapidement en direction de la célèbre boutique. Il fallait également que je réfléchisse à la robe que j'allais porter ce soir :
"Peut être la rouge courte ? Non ! Trop vulgaire. La longue bleu ? Trop cérémonieux ! La noir échancrée et décolleté dans le dos ? Sexy .. Peut être bien .. Non ! Je savais laquelle j'allais mettre et j'étais sure que ça plairait à de nombreux jeune homme présent là bas !"

J'entrais dans le magasin suivis d'Enzo, une sonnette retentit puis je m'avançai vers un des vendeurs.
- Excusez moi monsieur, il nous faut un costard pour ce jeune homme pour ce soir. Je paillerais bien entendu le prix qu'il faudra dis-je décidé.
Avant de me répondre, le vendeur me détailla des pieds à la tête, son regard semblait limite le déshabillait, sa manière de me regardait en devenait même déplacé. Je répétai donc froidement en le foudroyant du regard :
- S'il vous plait c'est urgent.
- Très bien mademoiselle nous allons nous occuper de lui.
Je savais que cet argument marchait toujours. C'est le meilleur moyen d'être servit immédiatement et avant les autres. Un homme et sa femme derrière nous et demandant la même chose furent mis en attente au même moment. Parfait nous étions prioritaire. Le vendeur auquel j'avais parlé nous conduisit dans une pièce à côté.
- Veuillez m'attendre ici. Je reviens dans quelques minutes.
Le vendeur sortit de la pièce où ils nous avaient laissé en prenant soin de fermer la porte derrière lui. Nous étions à présent seul. Je détaillais à présent la pièce en question : on pouvait voir un petit estrade sur lequel se trouvait trois cabine d'essayage et sur le côté un petit escaliers permettant d'y accéder. Des rideaux satinés empêchaient les passants de voir ce qu'il se passait dans cette pièce. Il y avait également des siège en velours et des fauteuils en cuir avec une petite table d'appoint devant. Je m'installai dans celui ci en attendant le retour du vendeur puis pensai à un petit détail presque sans importance :
-Dis moi, tu as déjà été à un gala de charité ?

J'avais eu bonne pioche. Eh oui en effet son père ne s'intéresse même pas à elle. Déjà dans le temps qu'on sortait ensemble, il lui promettait des choses qu'il ne tenait pas et à chaque fois Amanda était triste même si elle faisait tout pour ne pas l'être. Je lui mis alors ma main qui était sur sa cuisse, au niveau de son épaule maintenant pour essayer de la consoler du mieux que je pouvais. Je ne pouvais pas la prendre dans mes bras ça aurait été plutôt déplacé vu qu'on ne s'est pas vus depuis plus de trois ans. Je ne dis rien car je pense que la meilleure parole était le silence.

Je lui demandai en échange d'aller à la soirée, un costume pour aller là bas. Elle s'en foutait un peu de ce qu'elle claquait donc elle me dit d'aller à Jean Paul Gauthier. Enfin elle me dit pas, elle me tira jusqu'à ce magasin, je me levai donc en précipitation. Elle m'offrit pas de la gnognotte car apparemment c'était eux les plus chers. Évidemment je n'aurais jamais pu me payer ce genre de fringue mais elle oui avec les millions qu'elle a sur ses différents cartes bleues. On entra alors dans le magasin, c'était plutôt chic. En fait, je n'étais jamais rentré dans ce genre de boutique car je savais que je n'avais pas l'argent donc autant ne pas me faire envie pour rien. Mais je me sentais mal à l'aise dans cet endroit, limite les vendeurs faisaient les révérences à notre entrée. Ils étaient beaucoup trop chics pour moi, je préférais la simplicité largement. Enfin bref le vendeur nous conduisit à une pièce et nous laissa tous les deux dans cette pièce très bien décorée d'ailleurs. J'avais hâte de voir ce qu'il allait me proposer, pour une fois je mettrai un vêtement vraiment cher. Puis vint la question qu'il ne fallait pas me poser, Amanda me demanda si j'étais allé à un gala de charité. Je lui répondis en riant :

Est ce que j'ai une tête à être allé à un gala de charité ?!

Puis le vendeur arriva avec un costard gris qui m'irait à ravir j'en suis sûr. Il me dit de l'essayer dans la cabine qui se trouvait juste derrière nous. Je me mis donc dans la cabine et me déshabilla. Je mettais rarement des costumes et pourtant je savais que ça m'irait à ravir. Je ne pris même pas la peine de me regarder dans le miroir avant de sortir de la cabine. J'attendais d'abord l'avis d'Amanda.

Alors ?

- D'accord, je vois ... Bon il faudra donc je t'apprenne à te conduire en grand gentleman. Nous disposons de très peu de temps donc il faut être efficace et rapide ! déclarai-je lasse.

A ce moment, le vendeur entra, portant un superbe costume gris et le tendit à Enzo qui alla directement l'essayer. Pendant ce temps, je pris un des magasine proposés et commença à regarder les différentes robes de soirée à la mode cette saison. Je surpris encore une fois plusieurs regards du vendeur visant le plus souvent ma poitrine. Je lui répondis pas des regards noirs et d'un air dédaigneux et froid je lançai :
- Je sais que vous ne devez pas avoir souvent de filles dans mon genre dans votre lit. Avec votre physique, ça ne doit pas être facile tous les jours. Mais s'il vous plait, j'aimerais que vous arrêtiez de regarder ma poitrine avec ces yeux de pervers et d'ailleurs encore un regard de ce genre et je me chargerai personnellement de vous et croyais moi, ça ne sera pas agréable, pas du tout même !
Je me replongeai dans mon magasine. Quant enfin, Enzo sortit de la cabine portant son superbe costume gris qui faisait magnifique ressortir ses yeux bleus. Imaginez cinq minutes : un grand homme blond, particulièrement beau et sexy, se présenter devant vous en costard gris. C'était magnifique, superbe .. et encore les mots étaient faibles. Il me demanda de quoi il avait l'air. Avant de lui répondre je me levai, lui tourna autour lentement inspectant chaque détails, chaque aspect du costume, le dévisageant ainsi de la tête aux pieds. Puis je m'arrêtai devant lui et lui adressa un sourire :
- Tu es superbe.

Je me retournai alors avec le vendeur et annonça :
- C'est parfait nous allons prendre celui ci. Par contre j'aimerais une robe pour moi.
Je descendis de l'estrade où se trouvait Enzo et montra la robe en question au vendeur. Il acquiesça et quitta la pièce. Je me retournai de nouveau vers Enzo et ajouta en souriant :
- Tu es parfait, rhabille toi, je te paye le costume. J'essaye juste une ... ou deux robes pour ce soir et on y va. Nous avons encore beaucoup de choses à faire avant ce soir, il faut que je t'apprenne les bonnes manières, que je t'apprenne comment te tenir dans ce genre de réception ... Ça va être juste mais nous allons y arriver.
Je repris mon souffle et attendis que le vendeur revienne. Cinq minutes plus tard celui ci arriva apportant une robe turquoise sur un cintre. Je l'a pris et me rendis la cabine d'essayage à côté de celle d'Enzo. Je me déshabillais et regarda pendant un instant mon corps mince dans la glace, j'étais tellement fine aujourd'hui. Quant je me voyais ainsi je me sentais tellement faible, ma maladie, ses symptômes et ses conséquences me venaient alors à l'esprit. Il me restait un maximum de six années. A l'échelle d'une vie cela ne représentait rien, absolument rien. Qu'est ce que six ans à côté de quatre-vingt ?!

Je repris mes esprits, ignorai maintenant mon reflet dans la glace et me contentai d'enfiler cette robe bleue. C'est ainsi que je me présentai à Enzo, le sourire aux lèvres, vêtues d'une robe turquoise dos nue et plus ou moins décolleté devant m'arrivant au dessus des genoux du moins devant et longue derrière, fluide. La transparence était de plus en plus prononcé vers le bas, tel un dégradé. Je fis un tour sur moi même. Je surpris une fois de plus le regard du vendeur, il avait la bouche ouverte, les yeux fixé sur moi, il ne manquait plus que le filet de bave.
- Excusez moi, pourriez vous m'apporter des boucles d'oreilles assortis ainsi que des chaussures à talon d'au moins dix centimètres bien entendu.
Il repris ses esprits et sortit de la salle rapidement puis, je me suis retourner sur Enzo et en souriant timidement je lui demandai :
- Qu'est-ce que tu en penses ?

Amanda avait l'air d'être stressée de cette soirée, moi j'étais plutôt relax, la soirée allait se passer et j'en suis sûr que personne ne me remarquera, de toute façon je me ferais tout petit. J'étais jamais allé à ce genre de soirée donc je squatterai plutôt le bar que la piste ou autre. Je parlerais avec le barman et puis c'est tout et peut être avec des belles demoiselles que je pourrais ramener dans mon lit bien au chaud.

Relax Amanda, c'est qu'une soirée.

J'avais alors essayé le costume gris que m'avait fait parvenir le vendeur, Amanda m'avait trouvé très beau, je me retournai alors dans le miroir pour me voir. En effet, j'étais plutôt classe, le costume m'allait à ravir, je devrais même m'habiller plus souvent comme ça pour des soirées. Je rentrai alors dans la cabine pour me rhabiller en tenue que j'étais auparavant. Puis j'entendis que Amanda allait essayer une robe, je sortis alors de la cabine quand Amanda y rentra. Je l'attendis alors sur le petit fauteuil bien confortable. Le vendeur était alors debout à côté de moi, ah qu'est ce que j'aimerai pas être vendeur, on devait se faire chier à attendre que les gens trouvent les bons vêtements et qu'ils te prennent pour ton larbin, je compatissais avec lui. Ensuite Amanda sortir et je sortis un grand "WAHOU" de ma bouche, elle était magnifique, elle avait un corps de déesse. Si je m'écoutais je lui sauterai dessus là maintenant. Elle me demanda alors qu'est ce que j'en pensais. J'avais les yeux grands ouverts comme la bouche. Je lui répondis alors en reprenant mes esprits :

Tu vas faire des ravages !!

Le vendeur alla lui chercher ses boucles d'oreilles et ses chaussures et les ramena. Elle les mit, elle était encore plus magnifique ! Bien sur je ne disais rien de plus car la connaissant elle prendrait la grosse tête.

Le vendeur m'apporta les boucle d'oreille ainsi que les chaussures assortis. Je les enfilai en me contemplant dans le miroir et tournant par la même occasion le dos à Enzo. Je reportai mon attention sur Enzo et à voir le sourire béa se dessiner sur don visage, je compris avant même qu'il me le dise que j'étais à tomber, comme d'habitude. Je savais que le bleu avait toujours été ma couleur, en plus de faire ressortis mes yeux turquoise, il donnait à mes cheveux une brillance sans égale et accentué mes reflets or.
- Merci beaucoup, lui répondis-je.

Il avait toute fois raison, j'étais tendue suite à cette soirée. Ce n'était pas la première fois que je représentai mon père lors d'un gala de charité, loin de là. La première fois fut lorsque j'avais douze ans, c'est donc une habitude pour moi. Ce n'était pas ça le problème non. Le problème était que Enzo Lytier m'accompagnait. Vous vous demandez pourquoi est-ce un problème ?! Parce que tout simplement, je ne serais pas étonnée si une dizaine de filles viennent tourner tel des vautours autours de celui ci et je serais encore moins étonnée que si l'une d'elle plait à Enzo elle finirait la nuit avec lui. Et c'était ça le problème !
- Ecoute Enzo, dis-je d'un air grave, il y aura certainement d'autre jolies jeunes filles lors de ce gala et ça ne m'étonnerait pas qu'elles viennent te tourner autours mais il y a quelque chose que tu ne dois absolument pas faire : il est hors de question que tu arrives avec moi et repart avec l'une d'elle. Tout le monde me connait là bas et si jamais certaines personnes te voyait sortir avec une autre je ne préfère même pas imaginer la réputation que je pourrais me faire et ainsi peut être également ternir par la même occasion l'image de mon père.
Et voilà le réel problème : l'image de mon père. Il ne tient pas à sa fille, mais par contre il ne faut surtout pas toucher à son image et à sa réputation. Et je n'ose donc pas imaginer ce qu'il se passerait entre lui et moi si je lui faisais une mauvaise réputation.
- Il suffit juste que tu repars avec moi et après tu es libre de te faire toute les filles que tu veux !

Je retournai dans la cabine d'essayage, enlevai la robe et me rhabillai.
- Très bien, ce sera tout. Nous pouvons passer en caisse, dis-je en m'adressant au vendeur.
Nous sortîmes de la salle et nous dirigeâmes vers les caisses.
- Neuf cent quatre-vingt sept euros mademoiselle s'il vous plait.
Je sortis ma carte de crédit et l'enfonça dans le lecteur. Pendant ce temps, derrière une jeune femme pliait correctement le costumes ainsi que la robe et ses accessoires dans deux sac distinct en prenant garde de rien abîmer. Je tapai mon code, le validai, le vendeur nous donna nos sac et me rendit le ticket de caisse. Je le remerciai d'un petit signe de la tête et sortit de la boutique suivit d'Enzo.

-Très bien, maintenant nous allons chez moi nous préparer. Pour nous rendre au gala nous prendrons une voiture de mon père, je penche pour sa coupé blanche. Elle est chic mais en restant assez discrète. Ca te va jusque là ?

Je trouvais qu'Amanda stressait énormément pour cette soirée, elle était très speed et s'inquiétait pour n'importe quels détails que je n'avais même pas remarqué moi même. D'ailleurs elle me dit quelques consignes avant d'y aller notamment sur les filles. C'est sûr j'allais croiser de belles filles à cette soirée, surtout si elles étaient toutes aussi belles qu'Amanda. Mais fallait absolument que je parte avec elle pour que son père ait une très bonne réputation car apparemment Amanda devait le représenter à la perfection vu qu'il n'était pas là, il était en vadrouille. Je ne savais pas comment Amanda pouvait faire, moi à sa place je laisserai bien mon père dans la merde. Il ne vient même pas passer un moment père/fille pour lui faire plaisir, il trouve toujours une excuse. J'en suis sûr qu'il n'est même pas là à son anniversaire et qu'il lui offre plutôt une tonne de cadeaux qui vaut des millions. Même si je n'avais pas l'argent, j'avais ma mère qui était présente et je serais là pour elle quoi qu'il arrive. Je lui dis alors ironiquement :

Ok chef !

Puis après qu'elle se soit rhabillée nous partions en direction de la caisse. J'attendais à côté d'Amanda. Elle sortit son porte feuille et je pouvais voir les liasses de billets qu'elle avait ainsi que ses nombreuses cartes bleues. Avec ça, elle pouvait s'acheter tout Paris. Le vendeur dit le prix, j'en restais les yeux grands ouverts et bouche bée. Mon dieu ! C'est énorme ! J'en suis sûr que je pourrais trouver le même dans une boutique basique mais bien sur ce ne serait pas Jean Paul Gauthier, pareil pour la robe ainsi que les chaussures à talons d'Amanda. On sortit en prenant nos achats avec un prix exorbitant. Elle me dit qu'on devait aller chez elle pour nous changer. Mais moi il fallait que je passe par chez moi, je devais aller voir Ellen et Owen avant. Au pire on se rejoindrai chez elle ou chez moi avant d'aller à la soirée. Je lui dis alors tout en me grattant le derrière de la tête :

Désolé je dois passer par chez moi mais on se retrouve chez toi, je t'appelle dès que je suis prêt. Allez bisous Amanda à tout à l'heure.

Je lui fis alors la bise et pris mon costume, je commençai à partir à pied jusqu'à ma résidence.

TERMINE