Un gala de charité c'est toujours ennuyant, même pour les habitués ! ft. Enzo M. Lytier | TERMINE

Je venais de terminer de me préparer. Enzo me passa un coup de fil comme quoi il était prêt : nous nous étions séparé un peu plus tôt en fin d'après midi. J'avais par la suite reçu un message de mon père disant qu'il regretté de ne pas pouvoir être présent ce soir mais qu'il avait des projets plus important et beaucoup de travail, mon père ne peu plus me surprendre et pourtant, à chaque fois qu'il m'envoi ce genre de message il tue à chaque fois la once d'espoir qui se trouve en moi.

Il m'avait fallu deux heures pour être totalement prête : il fallait choisir les bon sous vêtements non voyant avec cette tenue. Le coiffage et le maquillage fut le plus long : chaque détails étaient important. J'ai ensuite enfilé ma robe, mis les escarpins et enfin mis ce dont j'avais besoin dans la pochette que j'avais choisi pour l'occasion. Je m'étais ensuite contemplée pendant une dizaine de minutes dans la glace, scrutant le moindre petit détail qui n'irait pas : ma robe était parfaite et faisait ressortir ma longue chevelure et mes yeux, j'étais parfaitement maquillé, les escarpins et les boucles d'oreilles me sciait à merveille, aucune mèche ne dépassait de mon chignon dont j'avais toute fois volontairement laissé tombé de fine mèche ondulant le long de la nuque. J'étais parfaite !

Il ne me restait plus qu'à prendre ma pochette dans laquelle se trouvait mon téléphone portable, mon porte feuille et mes clés.
Un dernier regard dans le miroir et je sortis de chez moi, pris le cabriolet argent de mon père. C'était la voiture que j'utilisais toujours pour me rendre dans ce genre de gala. J'avais toujours aimé cette voiture : confortable et élégante. Tous les regards se tournait sur moi quant je roulais avec.

Je devais d'abord passer chercher Enzo comme convenue devant la résidence des étudiants. Je me laissai donc dire que c'était là qu'il vivait. Leur petit appartement n'avait strictement rien à voir avec mon grand et sublime studio, il vallait au moins quatre ou cinq fois leur loyer mensuel. Je ne mis pas longtemps avant d'arriver sur le campus. Je vis de nombreux regard se tourner vers moi, enfin du moins vers moi et vers mon sublime cabriolet. Je m'arrêtai devant la résidence, appuya sur un bouton afin de déverrouiller les portières. Je vis Enzo il était en effet particulièrement élégant dans ce costume qui lui allait parfaitement, accentuant son petit côté sexy. Je lui adressai un grand sourire, lui fit un clin d'oeil
- On a vraiment bien choisis ton costume !

Ca y est on était le soir, le grand soir où j'allais assister pour la première fois à une soirée de charité accompagné de tout le gratin riche de Paris. Je me demandais bien ce que ça donnait d'aller à une soirée comme ça. Je pensais qu'on s'ennuierait, que j'allais boire toute la soirée avec comme seul accompagnateur le barman. Mais ça se trouve ça sera une soirée gigantesque où je pourrais avoir toutes les filles à mes bras et des filles plutôt riches. Mais j'avais promis à Amanda de repartir avec elle pour éviter tous les commérages de ce fameux gratin de Paris. Eh oui, sinon la réputation de son père va se ternir et ce n'était pas mon but. Au contraire, je faisais plaisir à Amanda en l'accompagnant puisque ce soir, je n'avais rien à faire d'autres alors autant être avec elle.

Je pris alors mon temps en me préparant. Je pris une bonne douche bien chaude et resta trois bon quart d'heure à l'intérieur de la salle de bain. En effet, je voulais que ma coiffure soit au top pour ne pas faire honte à Amanda, elle serait splendide la connaissant. Ensuite je me parfuma et mis un peu de déodorant. Je sortis ensuite en caleçon dans mon appartement, Ellen et Owen se mirent à rire car il ne m'avait jamais vu mettre autant de temps dans la salle de bain. J'allais alors dans ma chambre et mis mon magnifique costume Jean Paul Gauthier que mon amie blonde m'avait offert contre mon accompagnement. Après l'avoir mis, je me regardais dans le miroir, j'étais très beau et j'avais vraiment la classe. J'avais une vraie étoffe d'un riche. J'espérais quand même ne pas faire tâche au côté d'Amanda. Je sortis de ma chambre et demanda conseil à mes colocataires, ils me trouvèrent à tomber. J'étais fier de porter un habit de marque, c'était si rare pour moi.

Après l'appel que j'avais passé à Amanda, je descendis alors de ma résidence et attendis Amanda sur le trottoir. Elle arriva enfin dans une belle cabriolet que tout le monde regardait. J'avais un peu honte d'être sorti comme ça, d'habitude j'étais dans une voiture basique. Ca me mettait plutôt mal à l'aise, je n'avais pas l'habitude de ce luxe. Puis Amanda sortit de sa voiture. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder de haut en bas. Elle me dit alors un gentil compliment. Je la remercia d'un signe de la tête et lui renvoya un autre compliment :

Toi t'es splendide ! Tu vas faire tomber tous les mecs !

Je montais alors dans sa voiture, juste à côté d'elle. On était alors parti pour notre soirée de charité. Quelques minutes après nous arrivions donc devant le MK2 Nation. Je pouvais alors voir de nombreuses belles voitures, je m'attendais pas à ce qu'il y ait tout ce monde. Je me fis tout petit, je me sentais inférieur face à ces gens si riches.

- Je sais, répondis-je à son compliment tout en montant au volant de mon cabriolet.

Nous roulâmes directement vers le MK2 Nation. De nombreuses voitures étaient déjà garer et d'autres encore venaient d'arriver. Je me mis à rouler lentement, jusqu'au moment ou un groom me fit signe de m'arrêter. Je descendis de la voiture et fit signe à Enzo d'en faire de même. Je donnai les clés du cabriolet afin que le jeune homme en rouge aille la garer. Puis, Enzo à mes talons, je pénétrai dans la grande salle de réception.

La salle était immense et pourtant parfaitement éclairée. Décorée dans le style baroque, cela ne faisait qu'accentué l'esprit luxueux régnant dans la salle. Au centre un grand estrade sur lequel un orchestre jouait et au centre de cet estrade, un micro pour la dizaine de personne qui nous présenteraient surement des discours tous plus ennuyeux les uns que les autres. A gauche de cet estrade se trouvait le bar, mon endroit préféré lors de ce genre de gala et à droite de l'estrade, on pouvait voir des centaines de chaises. Je pris le bras d'Enzo, lui adressai un sourire encourageant et me dirigeai vers le bar. Lorsqu'une femme et son mari s'avancèrent vers moi.
- Mademoiselle Hudson ! Quel plaisir de vous revoir !
- Oh ! Madame Desprès ! Ravie de revoir ! Je vous présente Enzo. Mais dite moi, comment allez vous ?
Je la vis dévisager Enzo de haut en bas puis quelques secondes après elle ajouta :
- Très bien et vous ? Et votre père , où en est t-il dans ses affaires ?
- Vous savez madame, mon père ne me parle que très peu de ses affaires mais en ce qui me concerne je vais bien.
- Très bien. Excusez moi, je dois aller voir l'ambassadeur du Royaume-Uni.
- Je vous en prie.
Elle nous adressa ensuite à moi et à Enzo un léger sourire.

J'entrainai alors mon compagnon vers le bar, de nombreux regard se tournèrent sur nous lorsque nous passions. Puis nous nous installâmes au bar.
- Pour l'instant tout va bien, à part le fait que la semaine dernière j'avais un autre compagnon ce qui explique les regards insistant de certaine personnes mais il y va sans compter des regards posé sur moi grâce à ma somptueuse robe mais également sur toi grâce à ce superbe costume.
Je commandai une tequila pour moi, fit un clin d'oeil au serveur et me retournai sur Enzo :
- Demande lui ce que tu souhaites !

Je surpris plusieurs sourire de personnes que j'avais précédemment croisé dans d'autre soirée comme celle ci mais également plusieurs regard insistant de jeunes hommes ... et j'adorais ça ! La musique s'arrêta, un homme se plaça devant le micro et débuta son discours. Je soupirai et souffla à l'oreille d'Enzo sur un ton ironique:
- Ma partie préférée !

Nous arrivions donc au MK2 Nation, je descendis de la voiture et un gars alla garer la voiture telle une boniche, j'aimais pas ce sentiment de supériorité. Pour moi tout le monde était égaux et Amanda aurait dû garer sa voiture elle même. Je trouvais qu'elle avait pris un peu la grosse tête depuis la dernière fois qu'on s'était vu mais bon après je ne la connaissais pas dans ce genre de soirée. A coté d'elle j'étais complètement minable, je me sentais carrément mal à l'aise. Je regardais les alentours telle une bête curieuse. Ce n'était pas le genre de fête que je fréquentais et je sens que je ne fréquenterais que très rarement ce genre de soirée. Nous rentrons alors tel de vrais roi et reine dans cet établissement. Je suivais alors Amanda comme un petit chien tel un gigolo qu'elle avait payé pour la soirée. J'aimais vraiment pas ce sentiment. On rentra alors dans la salle, elle me prit par le bras et on rencontra une dame en chemin. Je me demandais bien qui ça pouvait être. Je la regardais alors droit dans les yeux et affichant un sourire figé. J'écoutais plus ou moins leur conversation, en fait je m'en fichais un peu. Je voulais plutôt faire bonne impression pour que son père n'ait pas de reproches à faire sur sa fille. Leur conversation ne dura que très peu de temps car la dame allait voir une personne bien plus importante. Amanda me conduisit au bar, l'endroit que je connaissais le mieux de la fête. Elle commanda une téquila et je demandais alors la même chose au barman. Le barman me comprenait, en un seul regard il comprit tout. Il ne devait pas être très à l'aise à ce genre de soirée non plus. Au moins une personne compatissante. Il nous servit alors nos téquilas puis avant de la boire, un homme marcha jusqu'au micro et commença alors à parler. Je me tournais alors vers Amanda et lui dis :

Super !

Je levai alors les yeux au ciel puis ensuite je pris ma téquila et la bus d'une traite. Je fis alors une grimace avec ma bouche mais ça faisait du bien de prendre un truc fort, ça permettrait de prendre la soirée d'un bon commencement. J'espérais que la suite ne serait pas trop ennuyante. Je me tournai alors face au gars qui parlait tout en m'accoudant au bar.

Je remarquai qu'Enzo n'avait pas l'air réellement à l'aise. Il fallait qu'il tienne encore quelque temps car nous devions rester au moins jusqu'au moment où le nom de mon père serait cité et jusqu'au moment où j'aurais terminé de lire le petit texte qu'il m'avait transmit pour l'occasion. Pendant que les personnes défilaient chacun leur tour faisait leur discours, je me mis à scruter l'assemblée. Il n'y avait qu'une faible partie qui était vraiment absorbée par les discours : la plupart savouraient leur verre d'alcool en détaillant la luxueuse salle du regard. C'était une oeuvre de charité qui organisait cela mais une grande partie des dons avaient certainement utilisé afin de payer cette soirée. Je repérais également plusieurs grands et beaux garçons qu'ils me plairait de connaître à la fin de ce gala, voir même de mettre dans mon lit.
Enzo écoutait paisiblement les discours même si il avait l'air de s'ennuyer. Les minutes étaient longues, très longue. Je ne comptais plus le nombre de speech que nous avions été forcé d'écouter durant cette soirée. Elle me paraissait, même à moi habituée à ce genre de soirée : INTERMINABLE !

- ... Nous remercions maintenant un grand donateur : Monsieur Hudson. Mais ne pouvant être présent ce soir c'est sa fille Mademoiselle Hudson qui va parler pour lui.
Je cherchai dans mon sac mais ne parvint pas à trouver ce fichu discours. Je l'avais certainement oubliée sur la table du salon. Non ! C'était pas possible, pas ce soir. Je ne pouvais pas l'avoir oublié !
- Merde ! soufflai-je exaspéré.
Il fallait que je prenne le dessus : j'étais une actrice professionnelle. Il fallait donc que je garde la tête froide. Je pris mon courage à deux mains et montait sur scène sans la moindre préparation : ce serait une improvisation totale.
-Bonsoir mesdames et monsieur, j'espère que vous passez tous une agréable soirée. Mon père étant absent ce soir à cause de son travail m'a demandé de le remplacer lors de ce gala. Bien entendu j'en été honoré et c'est de sa part que je viens vous expliquer à quel point cette association le tient à coeur. Quant il a fait ce don, il a essayé de se mettre à la place de ses enfants qui n'ont plus de parents et aucune ressource pour vivre. Cette association est l'une de leur seule chance pour subsister dans ce monde à la fois cruel et merveilleux. Je pense que si mon père a fait ça c'est avant tout par compassion envers ses enfants défavorisés puis ensuite, il fut pris par l'envie de les aider et de leur donner à eux aussi une chance de réussir dans la vie. Peut être que ce discours est bref, mais il n'en est pas moins sincère et objectif. Simplement j'aimerais ce soir, vous faire comprendre la chance que nous avons d'être ici, d'avoir une famille, des amis, un vie luxueuse, un appartement. Et j'aimerais même transmettre la chance que nous avons aux millions d'enfants que nous aidons à travers nos dons. Merci.
Comme les autres discours, mon speech improvisé fut suivit d'applaudissement.
- Maintenant, nous allons vous laisser à vos occupations, profité bien de la soirée ! déclara le président de l'association.

J'avais été la dernière à m'exprimer devant l'auditoire, je soufflai un grand coup afin de calmer ma respiration. Je n'avais aucun mal à parler devant les gens. C'était de parler de mon père et pire encore, pour mon père sans discours qui été beaucoup plus compliqué. De nombreuses personnes passèrent me voir pour me féliciter sur mon discours franche, simple et surtout ... court !

Je retournai auprès d'Enzo.
- Je sais que ce n'est pas le genre de soirée auquel tu es habitué mais le fait que tu te sens mal à l'aise se voit fortement et ce n'est pas forcément bien vue par tout le monde alors promis, on reste encore maximum un quart d'heure et après on rentre.
Je plongeai mon regard turquoise dans ses yeux et lui fit un sublime sourire tout en commandant une autre tequila que j'avalai cul sec.
Je tournai ensuite le dos au barman tout en restant appuyée sur le bar, et me concentra sur les couples au centre de la salle dansant la valse. Je savais danser la valse. C'est mon père qui me l'avait appris, quant il s'occupait encore à peu près de moi, entre autre c'était quant j'avais environ six ans et je m'en souvenais encore.

C'est alors que l'ambassadeur du Royaume Uni passa près de moi un verre de champagne à la main, il me salua, me lança un regard aguicheur que je me contentai d'ignorer et c'est alors que celui ci renversa son verre de champagne sur mon décolleté. La colère monta progressivement en moi tant dis que celui ci s'excuser en anglais. Une fois de plus je ne lui prêtai aucune attention, essaya de me calmer et ajouta :
- It's not important. It's ok !
Puis dés qu'il fut partie je me tournai vers Enzo et ajoutai :
- Il a de la chance que nous sommes dans un endroit où je n'ai rien le droit de faire sinon je te promet qu'il se serait pris la bouteille de champagne sur la tête ! Je vais aller essayer d'arranger ça aux toilettes. Je te laisse seul cinq minutes je reviens !
Je m'éloignai et me rendis dans les toilettes à fin d'essayer de faire disparaître cette tâche quant je sortis, quatre ou cinq jeunes femmes se trouvaient autour de mon beau compagnon blond.

J'étais alors accoudé au bar, attendant que la soirée se passe. Je regardais tous les gens autour de moi me foutant un peu de leur gueule intérieurement. Il y avait des dames vraiment coincées avec un balai dans le cul, elles étaient alors avec des vieilles robes de grand mère. Tandis que les hommes avaient la tête haute, avec leur verre de champagne ou whisky à la main, pétant plus haut que leur cul car il gagne des millions par moi. Je commandais alors une nouvelle téquila au barman, qui devait penser aux mêmes choses que moi. Puis le monsieur qui était au micro prononça le prénom d'Amanda, je me ressaisi alors et me plantant droit comme un piquet pour paraitre classe mais surtout pour l'écouter attentivement. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas le discours tout préparé de son père dans son sac. Mais elle réussit très bien à s'en sortir et au contraire son discours était très bien, je pris du plaisir à l'écouter. J'eus même un petit sourire en l'écoutant. Je savais que dans ce qu'elle disait il y avait un double sens, parlant en fait de l'absence de son père et comme quoi elle n'avait pas cette chance. J'eus alors un air de compassion, j'étais triste pour elle. Personne s'en aperçut, j'étais le seul qui avait entendu ce double sens. Je la connaissais si bien, sous son air de petite fille prétentieuse se cache une petite fille malheureuse qui ne demanda qu'à avoir la présence de son père près d'elle.

C'était alors la fin de tous les discours, enfin ! Dès qu'Amanda descendit de l'estrade, tout le monde la félicita pour son discours. Je me retournai alors en face du bar pour reprendre une autre téquila après avoir fini ma deuxième. Elle revint à nouveau vers moi et me dit de cacher mon emmerdement du mieux que je pouvais, on ne restera pas davantage ici. Youpi ! J'en pouvais plus de tous ces discours et toutes ces personnes prout prout. En plus il fallait que je me tienne à carreau niveau filles, c'était un peu pourri comme soirée enfin de compte. Puis d'un coup l'ambassadeur du Royaume Uni renversa du champagne sur la robe d'Amanda, j'ai cru qu'elle allait lui crier dessus mais en fait non, elle réussit à se contenir, j'étais presque fier d'elle, je dis bien presque. Elle me fit rire suite à sa remarque sur ce gars. Elle décida d'aller aux toilettes. Pendant ce temps, tant qu'elle avait le dos tourné, un groupe de jeunes filles toutes séduisantes se rapprochèrent de moi. Elles étaient italiennes, je ne comprenais rien à ce qu'elle disait mais je me contentais de sourire et d’acquiescer. Je les regardais alors de tête en bas, m'arrêtant quelques fois sur leur poitrine généreuse. Je me les ferais bien dis donc, dommage que je ne les comprenne pas. Elle gloussait alors je riai avec elle pour faire genre. Je bus cul sec ma troisième téquila. Je leur disais alors :

Que vous êtes charmantes !

Elles continuaient à glousser, ne comprenant rien de ce que je leur disais. Mais elles avaient l'air d'aimer mon accent français. Puis Amanda revint, je fis moins mon coq sinon j'allais me prendre une fumée car fallait pas que je drague trop...

Les petites italiennes. Certes il n'y avait pas à dire elles étaient magnifique. J'en poussai deux ou trois afin de pouvoir regagner ma place. Elles me lancèrent des regards noirs et reportèrent de nouveau leur attention sur le beau blond. Je commandai une autre tequila au barman. Celui ci s’exécuta et tout en prenant le verre, je le renversai malencontreusement sur la robe d'une des filles attroupés autour d'Enzo : une brune bronzée. Celle ci se mit alors à crier. La musique s'arrêta, tous les regards se tournèrent vers nous. Quant à moi, j'avais toujours un sourire aux lèvres et présentai mes excuses en italien sur un ton ironique. La jeune femme en question se mit à m'insulter dans la même longue. A vrai dire, je comprenais une insulte sur deux, j'avais étudié un peu l'italien. Puis enfin elle s'arrêta, me foudroya du regard. Autour d'elle, ses amies semblaient essayer de la calmer. C'est alors qu'elle prononça une phrase en italien, j'avais compris tout les mots, aucun ne m'avait échapper. C'était la phrase de trop. Je me levai, plantai mon regard dans le sien et la foudroyai du regard. Tous les regards étaient encore tourner vers nous. Je n'avais pas le droit de faire de faux pas .. Je baissai donc les yeux et me reculai j'étais sur le point de présenter de sincères excuses lorsque je réalisai que même si je ne faisais pas de vague lors des galas rien ne changé, je passais toujours après.
C'est alors que ma main partit toute seule dans la figure de l'italienne. La jeune femme perdit l'équilibre et tomba. Je laissai un pour boire de cinquante euros au barman et attrapai la main d'Enzo puis l'entraîna dehors. Juste avant de sortir, je lançai un dernier regard à l'assemblée qui avait encore les yeux tournaient vers nous.

C'était étrange, les gens arrivaient rarement à me blesser, mais une parfaite inconnue avait aisément réussi .. Ce moment m'avait parut durer des heures alors qu’enfaîte cela n'avait durer que quelques minutes. Ma vue commença à se brouiller, je sentis des larmes dans mes yeux. J'appelai le room qui avait garer ma voiture afin qu'il nous la ramène. Il fut rapide et c'est pourquoi je lui laissai également un pour boire de cinquante euros. Je lançai les clés à Enzo.
- Conduit ! J'ai besoin de me calmer et si je conduis dans cet état je risque de provoquer des accidents !
J'avais été clair et froide avec Enzo. Je montai dans la voiture du côté passager. Si je ne me retenais pas, j'aurais pleuré toute les larmes de mon corps. La phrase qu'elle avait prononcé juste avant que je la gifle été encore claire dans mon esprit : "Perché hai cedere al male in modo che venga notato ? Si rimarrà sempre invisibile al padre. Lui non ti ama, hai fatto questa idea cara !" ou en français : "Pourquoi te donne tu t'en de mal pour qu'on te remarque ? Tu resteras toujours invisible pour ton père. Il ne t'aime pas, fait toi à cette idée chérie !"

Je regardai dehors jusqu'au moment où j'arriverais enfin à me calmer.
- Quelle garce ! Je te promet que si je la croise dans la rue je lui fais la peau !
J'étais énervé et cela se faisait clairement ressentir dans ma voix. Tant pis pour l'image de mon père, elle n'avait pas à me traiter de la sorte. A dire ça devant tout le monde ! ... Désolée pour cette soirée ! Il n'y a rien de plus ennuyant que les discours de remerciement et désolée également de ne pas t'avoir permis de te faire une fille cette nuit mais ses italiennes ne m'arrivaient même pas à la cheville de toute manière ! Et puis elles n'étaient pas si belle que ça les italiennes. Certes elles avaient une poitrine assez conséquente mais des fesses énormes également.
Je regardai le paysage défilé puis sortis un miroir de mon pochette et inspecta ainsi mon décolleté afin de regarder s'il y avait encore une trace de champagne. Puis enfin détachai mes cheveux tombant ensuite en cascade sur mes épaules, j'essayai ensuite d'enlever toute les petites barrette que j'avais utiliser pour que ma coiffure tienne et terminai par passer ma main dans mes cheveux pour leur redonner du volume. Puis je reportai mon regard sur Enzo et me contentai de le regardai conduire un sourire aux lèvres.

Amanda avait eu une réaction plutôt jalouse, ça me faisait rire que des filles se battent pour mes jolis yeux. Bon peut être que j'en rajoutais mais j'avais l'impression qu'Amanda voulait m'avoir que pour elle et ça me faisait bien rire. Mais alors là tout dégénéra d'un coup sans que je puisse comprendre quoique ce soit. L'italienne dit quelque chose dans sa langue qui n'avait pas plu à ma jolie blonde alors elle lui a retourné une gifle et tout le monde regarda dans notre direction comme si on était des bêtes curieuses. Je me sentais alors un peu gêné pour ces regards sur moi, je devais être rouge pivoine. Si seulement ces filles n'étaient pas venues me voir... Je ne comprenais rien à ma vie. Puis d'un coup Amanda me tira par la main et on partit à grande vitesse. L'italienne avait mis mon amie dans une colère noire. Sa voiture était juste devant l'entrée, je pris alors les clés car elle ne se sentait pas capable de conduire et puis je préférais éviter un accident. Puis elle me dit de conduire. Je la regardais alors, je pouvais alors voir toute la colère qu'elle avait sur son visage, j'ai cru qu'elle allait même pleurer. Je me demandais bien ce qu'avait pu lui dire cette brune ... Puis Amanda avait l'air de se calmer, elle me dit alors qu'elle lui avait fait une remarque plutôt blessante. sur son père je pense même sûrement. Dès qu'Amanda réagit comme ça c'est que ça touche son père. Je la connais par coeur même si ça fait deux trois ans que je ne l'avais pas vu. Je la regardais alors s'excuser tout en roulant. Je mis une main sur son épaule et lui dis :

T'inquiètes pas, j'étais content de passer une soirée avec toi. Bon c'est vrai que c'était une soirée ennuyeuse, la pire même ! La prochaine fois invite moi à une soirée où c'est la fête !!

Je me reconcentra alors sur la route et m'arrêta alors devant chez Amanda et lui demanda tout en plongeant mon regard dans ses si beaux yeux océans :

Tu m'invites à boire un verre ?

TERMINE !